ISARIELLE AUTEURE / ISARIELLE AUTHOR

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Poèmes/Poems

Influencée par les chansons de Georges Brassens,
j'ai commencé à écrire des poèmes à l'âge de quinze ans.
​J'en ai écrit plus d'une centaine en français.
En voici quelques-uns;
deux d'entre eux "Rivage" et "Ivresse des Îles"
​ont été récemment mis en musique (voir plus bas).
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Influenced by Georges Brassens's songs
I started writing poetry at the age of fifteen.
​I have written over one hundred poems in French.
Here are a few;
​ two of them "Rivage" and "Ivresse des Îles" have been
set to music recently (see further down).
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RIVAGE

RIVAGE
Poème écrit le 27 octobre 1973
Isarielle, Copyright France, September 16th, 2012
SACEM 2022

Au point du jour, alors que tout était silence
Et qu’une légère brume flottait sur la mer plate,
Je marchais sur la grève, mon chien à mes côtés;
L’horizon incertain, le bruit de l’eau qui danse,
La chaleur naissante en cet univers d’ouate,
Que de choses me rappellent cette plage mouillée.

Les vagues clapotaient sur des rochers dorés
Et le ciel tourmenté, strié de nuées roses,
Semblait sortir de l’ombre et renaître à jamais.
J’errais sur cette plage secrète et désolée
Et le vent familier ranimant toutes choses
Courait dans les haubans d’un voilier amarré.

Mon fidèle compagnon près de moi allongé,
Je fixais un grand phare se découpant au loin;
Il scintillait encore dans le froid du matin.
Des flots amers et bruns il semblait émerger,
Tout semblable à Neptune, le trident à la main,
Pour préserver du sort d’éventuels marins.

Quand le vent insolent courait dans mes cheveux
Et faisait frissonner la surface de l’eau,
Je me voyais trôner à la proue d’un navire;
Il s’en allait très loin en des pays heureux
Où le ciel et la terre se fondent dans les flots,
Où s’aiment les plus fous au sein de leur empire.

Que j’aime à revenir errer sur cette plage,
Ramasser les galets et les belles algues brunes
Rejetées sur le sable par des vagues de miel;
Redécouvrir alors, semblable à un mirage,
Se dessinant au loin à l’ombre de la dune,
La silhouette tendre de cet heureux mortel.
(masquer le texte)

IVRESSE DES ÎLES

IVRESSE DES ÎLES
Poème écrit le 13 février 1974
Isarielle, Copyright France, September 16th, 2012


Ivresse des îles

Ce soir les cieux s’habillent de mauve,
D’orange, d’ocre et de brun fauve,
La nuit s’étend sur l’île aux fleurs.

Des cocotiers se profilent,
Silhouettes noires et mobiles,
Sur un océan de couleurs.

La mer sommeille dans la baie;
Des voiliers blancs indiscrets
Viennent veiller la nuit sur elle.

L’air est pesant et parfumé,
Lourd du parfum des orangers
Et des verveines citronnelles.

Tout est calme: seuls des courlis
Parfois éveillent de leurs cris
Les amoureux et les rêveurs.

Là-bas, de mille feux scintille
Sous la voûte d’ambre la ville,
Baignant la baie de ses couleurs.

La plage câline s’étire
Sous les vagues blanches où se mirent
Quelques palétuviers géants.

Des conques aux reflets irisés,
Telles des coupes inusitées,
Jonchent le sable de l’océan.

Au bruissement sourd des joncs
Se mêle le chant des grillons,
Éternelle, envoûtante plainte.

Un coq chante tout près d’ici.
Le jour se lève, la nuit s’enfuit,
Avec ses charmes, ses chaudes teintes.
(masquer le texte)

VOYAGE

VOYAGE
Poème écrit le 28 septembre 1997
Isarielle, Copyright France, September 16th 2012
SACEM 2015

L'ailleurs m'appelle
Et m'interpelle
À tire-d'aile,
L'ailleurs si grand,
Si loin, si beau,
Toujours changeant,
Toujours nouveau.
Voir du pays
Pour fuir l'ennui,
Voler la vie,
La survoler,
Elle, si belle,
Et s'en donner
Et puis, un jour,
Un jour peut-être,
Trouver le nid
Où s'abriter.
(masquer le texte)

IMAGINE

IMAGINE
Poème écrit le 19 juillet 1998
Isarielle, Copyright France, September 16th, 2012


Imagine les sentiers,
Les criques argentées
Et les villages blancs
Éclatant de soleil;
Imagine le ciel
D’un bleu étourdissant;
Vois toutes ces collines
Et les blonds champs de blé
Et l’onde si câline
Qui joue dans les genêts;
Entends cette musique
Profonde et nostalgique,
Cet air mutin qui danse
Sur les ailes du vent,
Indomptable, insolent
Témoin de tes errances;
Imagine, imagine,
Les forêts et les bois,
Et quand tu les verras,
Pense à moi,
Pense à moi...
(masquer le texte)

ODE AU MIROIR

ODE AU MIROIR
Poème écrit le 6 mai 2008
Isarielle, Copyright France, 16 septembre 2012
SACEM 2015

Miroir, mon beau miroir,
Témoin du temps qui passe,
Des secondes qui trottent,
Des minutes qui valsent
Et des heures qui palpitent,
Miroir, cher confident,
Te souviens-tu des jours
Éclatant de soleil
Et des nuits étoilées
Enivrantes d'amour ?
Vois-tu nos joies, nos rires,
Entends-tu les soupirs
De nos corps enlacés ?
Sens-tu le doux parfum
De tous ces lendemains ?
Miroir, ami sincère,
Renvoie-moi cet éclat,
Redonne-moi ces airs,
Rejoue-moi ce refrain ,
Là, ici, dès maintenant,
Fais-moi sourire et rire,
Repeins pour moi l'automne
Aux couleurs du printemps !
(masquer le texte)

MON ÂME-COEUR

MON ÂME-COEUR
Poème écrit le 24 décembre 2012
Isarielle, Copyright France, 24 décembre 2012
SACEM 2015

Deux esprits convergeant
Par-delà les espaces,
Deux âmes,
Coeurs pensants,
S'étourdissent et s'enlacent,
Heureuses de s'ébaudir
Dans leur bulle virtuelle,
Heureuses de s'affranchir
De leurs liens matériels...
Bel amour naviguant
Sur des ondes irréelles,
Mains amies se cherchant
Dans le gris bleu du ciel
Se joignant un instant,
Enivrées d'essentiel...
(masquer le texte)

SAG MIR BITTE WIE LANGE

SAG MIR BITTE WIR LANGE
Poème écrit le 19 septembre 2015
Copyright Isarielle SACEM 2015

Sag mir, bitte, wie lange
wie lange wird es dauern
Bis Liebe in unseren Herzen
Auf ewig triumphiert.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Glück ist ja da für jene,
Die die Liebe lieben.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Glück ist ja da für jene,
Die die Liebe lieben.

Sag mir, bitte, wie lange
wie lange wird es dauern
Bis Liebe in unseren Herzen
Auf ewig triumphiert.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Glück ist ja da für jene,
Die die Liebe lieben.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Glück ist ja da für jene,
Die die Liebe lieben.

Sag mir, bitte, wie lange
wie lange wird es dauern
Bis Liebe in unseren Herzen
Auf ewig triumphiert.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Glück ist ja da für jene,
Die die Liebe lieben.

Egal wie viele Nächte
Egal wie viele Tage
Die Freude ist für jene,
Die der Liebe treu sind.
(masquer le texte)

LA FLEUR SAUVAGE

LA FLEUR SAUVAGE
Poème écrit le 7 mai 1975
Isarielle, Copyright France, 16 septembre 2012
SACEM 2015

Tu es là, tendre et douce,
Semblable à l'éphémère
Qui ne vivra qu'un jour,
Semblable à la rosée
Qui argente l'iris,
Fugitive et cruelle,
Merveilleuse déesse.
Tu nais avec l'aurore,
Sereine et triomphante,
Et pour la terre entière,
Pour la mère et l'oiseau,
Pour le papillon blanc
Qui attend ta lumière,
Tu dévoiles un matin
Plus radieux chaque jour.
Tu es le chaud soleil
Qui réchauffe à jamais
L'aube de l'existence.
Tu es l'ardent joyau
Qui éclaire nos rêves
Et éblouit nos peines.
Tu es au fond des yeux
De tout homme qui aime.
Tu vis de l'air du temps,
De sourires et de larmes.
Tu es la flamme blonde
Qui danse dans les yeux
De cet enfant qui rêve.
Tu es toutes ces îles
Que l'enfant a tracées
Sur la vitre embuée
Et tous les mots d'amour
Griffonnés en secret
Sur un cahier taché.
Tu es ces vagues bleues
Qui roulent sur la grève
Et qui s'en vont mourir...
Tu es insouciance,
Amour et amitié.
Tu es la fleur sauvage
De notre adolescence.
(masquer le texte)

BILAN

BILAN
Poème écrit le 8 mai 2008
Isarielle, SACEM 18 août 2022

Qu’as-tu fait de ta vie,
Es-tu fier de toi-même,
As-tu toujours agi
Comme si c’était carême
Ou as-tu profité
De tes belles années
Sans laisser derrière toi
Ni remords ni effroi?
Peux-tu dire, ravi,
Mes enfants, je vous aime,
Et aimer tes amis
Aussi fort que toi-même?
As-tu su délaisser
Les sentiers embourbés,
Lever les yeux au ciel
Pour savoir l’essentiel?
Sache qu’il n’est pas trop tard
Pour changer de chemin
Avant le grand départ
Même si c’est pour demain.
Aime, aime, aujourd’hui
N’attends pas, le temps fuit,
Aime, dès à présent,
C’est bien ça l’important!
(masquer le texte)

GRÂCE A TOI

GRÂCE A TOI
Poème écrit le 5 février 2006
Isarielle, Copyright France 2012
SACEM 2015

Si je parviens un jour,
Cheminant pas à pas,
À croire en ton amour,
À rester dans tes bras,
Si sous l'écorce altière,
Palpite encore la sève,
Qui chasse les hiers
Pour laisser place au rêve,
Si renaît le printemps
Sous la neige endormie,
Messager triomphant
De nouvelles envies,
Si, l'automne approchant,
Je trouve encore, toujours,
Un feu réconfortant
Chez toi, jour après jour,
Si, quand poindra l'hiver,
Tu te trouves encore là
Pour peupler le désert
De mes nuits loin de toi,
Alors je pourrai rire
En plein coeur de l'été
Et j'oublierai le pire
Dans ton éternité...

THANKS TO YOU
Coypright France 2012

If I am able one day
In all my endeavours
To believe in your love,
To remain in your arms ;
If the sap still pulses
Way down beneath the bark,
Dispelling yesterdays,
Conjuring up new dreams...
If spring wakes up again
From under the sleepy snow,
As a triumphant herald
Of newly born desires,
If, as autumn draws near,
I still find next to you
A comforting fire,
Night after night,
Day after day ;
If, as a new winter dawns,
You are still by my side
To fill the emptiness
Of my nights far from you,
At last you'll hear me laugh
In the heart of summer
And my aching heart will mend
In your eternity...
(masquer le texte)

NOTES EN MOI

NOTES EN MOI
Poème écrit le 21 février 2016
Isarielle - Copyright SACEM 2016

Étonnantes notes
Qui brûlent
En moi
Et crépitent
Sans fin
Sans fin

Notes en moi
Sans fin
Qui brûlent
Et crépitent
Étonnantes
Étonnantes

Écoute
Ces flammes
Vois ces notes
Dans l’âtre
Elles courent sur le bois
Et dansent sur la braise

Étonnantes notes
Notes en moi
Sans fin
Qui brûlent
Qui brûlent
Et crépitent

Écoute ces flammes
Étonnantes notes
Qui brûlent
Et crépitent
Sans fin

Écoute ces flammes
Écoute ces notes
Notes
En moi
Sans fin
Crépitent

Qui brûlent
En moi
Crépitent
Sans fin
Étonnantes notes
En moi

Notes en moi
Sans fin
Qui brûlent
Écoute ces flammes
Vois ces notes
Dans l’âtre

Étonnantes notes
Qui brûlent en moi
Et crépitent sans fin
Notes en moi
Qui brûlent
Étonnantes

Écoute !
Vois !
Écoute !
Vois !

Vois !
Écoute !
Elles courent…
Elles courent…
(masquer le texte)

AMNÉSIE PARTIELLE

AMNÉSIE PARTIELLE
Poème écrit le 6 juillet 1998
Isarielle, Copyright France, September 16th, 2012
SACEM 2015

Effacer les souffrances,
Les erreurs, les errances ;
Embaumer les désirs,
Les soupirs, les plaisirs ;
Distiller les offenses
Et les rancoeurs immenses ;
Glorifier les présents
D'un éternel printemps ;
Oublier d'un passé
Tous les tourments mêlés,
Choisir ses souvenirs
Pour revivre et partir,
Laisser à terre l'ivraie
Et renaître à jamais...

PARTIAL AMNESIA Copyright 2012

Erase all the suffering,
The mistakes, the erring;
Embalm the desires,
The sighs and the pleasures;
Distill all the grudges,
The hurts and ill feelings;
Glorify the sweet gifts
Of an eternal spring;
Forget all the torments
And leave them way behind;
Choose only the memories
You really want to keep,
And turn the page to be reborn,
To start anew
And carry on...
(masquer le texte)

DIS-MOI COMBIEN DE TEMPS

DIS-MOI COMBIEN DE TEMPS
Poème écrit le 16 septembre 2015
Copyright Isarielle SACEM 2015

Dis-moi combien de temps,
Combien d'temps il faudra
Pour que l’amour triomphe
Dans nos coeurs pour toujours.

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
Le bonheur est à ceux,
Ceux qui aiment l’amour.

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
Le bonheur est à ceux,
Ceux qui aiment l’amour.

Dis-moi combien de temps,
Combien d'temps il faudra
Pour que l’amour triomphe
Dans nos coeurs pour toujours.

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
Le bonheur est à ceux,
Ceux qui aiment l’amour.

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
Le bonheur est à ceux,
Ceux qui aiment l’amour.

Dis-moi combien de temps,
Combien d'temps il faudra
Pour que l’amour triomphe
Dans nos coeurs pour toujours

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
Le bonheur est à ceux,
Ceux qui aiment l’amour.

Peu importe les nuits,
Peu importe les jours,
La joie toujours liera
Les fidèles à l’amour.
(masquer le texte)

ÉCRIRE

ÉCRIRE
Poème écrit le 27 juillet 1997
Isarielle, Copyright France, September 16th, 2012
SACEM 2016

Écrire pour oublier,
Écrire pour témoigner,
Pour dire, pour raconter,
Pour coucher ses angoisses
Sur une feuille de papier.
Révéler, dévoiler,
L’angoisse qui saisit,
Les soirs de solitude,
Quand le cafard est là
Et qu’il faut l’oublier.
Écrire pour mieux comprendre
Et peut-être mieux aimer.
Écrire pour consoler
L’enfant de l’intérieur
Qui pleure et qu’on oublie
Et qui reste tapi.
Écrire, encore, toujours,
Puiser auprès des mots,
Cette sérénité
Quand on n’a, de guerre lasse,
Que les yeux pour pleurer.
Écrire pour s’élever
Loin des miasmes du monde,
Écrire pour s’arracher
À cette triste ronde;
Écrire, encore, toujours,
Écrire des mots qui restent
Quand on sait que tout passe.
(masquer le texte)

MA VIE

MA VIE
Poème écrit le 20 août 2011
Isarielle - Copyright SACEM 18 août 2022

Ma vie, c’est combien d’heures,
Dis-moi!
Combien en reste-t-il
Pour embrasser des yeux
Les campagnes, les villages,
Les lacs et les forêts,
Dis-moi!
Combien de sentiers
De montagne
Serpenteront sous mes pieds,
Combien de routes ensoleillées
Me mèneront jusqu’aux rivages
Où j’irai ravie me baigner,
Ma vie, dis-moi!
Combien de pèlerins
Pourrai-je, émue, encore croiser?
(masquer le texte)

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Chansons / Songs

J'ai écrit les textes de quelques chansons originales. 
 I have written the lyrics of a few original songs. 
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  "Rivage"

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RIVAGE
Paroles et chant Isarielle
Lyrics and vocals Isarielle
Tous droits réservés
All rights reserved
Musique Henri Franceschi
Music Henri Franceschi
Tous droits réservés
All rights reserved

Au point du jour, alors que tout était silence
Et qu’une légère brume flottait sur la mer plate,
Je marchais sur la grève, mon chien à mes côtés;
L’horizon incertain, le bruit de l’eau qui danse,
La chaleur naissante en cet univers d’ouate,
Que de choses me rappellent cette plage mouillée.

Les vagues clapotaient sur des rochers dorés
Et le ciel tourmenté, strié de nuées roses,
Semblait sortir de l’ombre et renaître à jamais.
J’errais sur cette plage secrète et désolée
Et le vent familier ranimant toutes choses
Courait dans les haubans d’un voilier amarré.

Mon fidèle compagnon près de moi allongé,
Je fixais un grand phare se découpant au loin;
Il scintillait encore dans le froid du matin.
Des flots amers et bruns il semblait émerger,
Tout semblable à Neptune, le trident à la main,
Pour préserver du sort d’éventuels marins.

Quand le vent insolent courait dans mes cheveux
Et faisait frissonner la surface de l’eau,
Je me voyais trôner à la proue d’un navire;
Il s’en allait très loin en des pays heureux
Où le ciel et la terre se fondent dans les flots,
Où s’aiment les plus fous au sein de leur empire.

Que j’aime à revenir errer sur cette plage,
Ramasser les galets et les belles algues brunes
Rejetées sur le sable par des vagues de miel;
Redécouvrir alors, semblable à un mirage,
Se dessinant au loin à l’ombre de la dune,
La silhouette tendre de cet heureux mortel.